Le 18e arrondissement de Paris, historiquement populaire et dynamique, fait aujourd’hui face à une réalité immobilière plus contrastée. En 2024, la vacance locative y atteint 12 %, un chiffre en progression, qui inquiète de nombreux bailleurs. Alors que certains quartiers de la capitale affichent un taux de vacance bien inférieur à 5 %, le 18e semble résister moins bien à l’évolution du marché locatif.
Comment expliquer cette hausse ? Quels types de biens sont concernés ? Et surtout, comment éviter que son logement ne reste vide pendant plusieurs mois ? Cet article propose un tour d’horizon complet pour comprendre les enjeux et adopter les bonnes stratégies.
Selon les données croisées de l’Observatoire du logement parisien et des plateformes de gestion locative, le 18e affiche un taux de vacance locative de 12 % en 2024, contre 9,5 % en 2022. Cette augmentation est significative dans un arrondissement comptant plus de 100 000 logements.
Le parc locatif du 18e est souvent composé de petits logements mal isolés, avec un DPE F ou G. Or, depuis 2023, ces logements sont progressivement interdits à la location. Beaucoup restent donc vacants faute de travaux.
Certains quartiers souffrent encore d’une réputation difficile, ce qui freine les candidats à la location, en particulier les familles ou les actifs souhaitant une certaine sécurité.
Certains bailleurs tentent d’imposer des loyers au-dessus des plafonds autorisés par l’encadrement. Les candidats fuient ce type d’offre, jugée non compétitive.
Le développement de l’offre meublée, de la colocation ou encore la remise en location de biens précédemment loués via Airbnb (suite à la réglementation) a généré un surplus de biens sur le marché.
Souvent mal isolés, sans ascenseur ni espace extérieur, ces biens peinent à se louer. Leurs charges énergétiques élevées les rendent peu attractifs.
Les locations nues, avec des baux rigides, ont du mal à s’adapter aux attentes de locataires en recherche de flexibilité.
Photos peu qualitatives, annonces mal rédigées, diagnostics manquants : autant de facteurs qui déclenchent peu de visites.
Un bien avec un DPE C ou D se loue jusqu’à 25 % plus vite qu’un logement classé F ou G. Les aides comme MaPrimeRénov’ peuvent soutenir les travaux.
Respecter l’encadrement des loyers à Paris est essentiel. Les biens bien positionnés sur le plan tarifaire se louent en général en moins de 3 semaines.
Une agence ou un gestionnaire locatif peut :
Malgré les difficultés, le 18e garde un fort potentiel locatif, notamment grâce à :
Les zones autour de Marcadet-Poissonniers, Lamarck-Caulaincourt ou Guy Môquet sont en réhabilitation et attirent de plus en plus de jeunes actifs.
Un taux de 12 % de vacance locative dans le 18e arrondissement de Paris n’est pas une fatalité. Il reflète avant tout une mutation du marché locatif, et une nécessité d’adapter les stratégies immobilières. En tant que bailleur, s’entourer de professionnels, moderniser son offre, respecter la réglementation et penser à l’expérience locative sont les clés pour éviter la vacance et pérenniser la rentabilité de son bien.
Vous possédez un bien à Paris 18e ou prévoyez d’y investir ? Kyros Immo vous accompagne dans la mise en valeur, la mise en location et la gestion locative de votre logement.
✅ Analyse du loyer optimal ✅ Stratégie de location personnalisée ✅ Shooting professionnel, diffusion optimisée ✅ Zéro vacance locative visée avec garantie loyers
Besoin d’un accompagnement personnalisé ? Rendez-vous sur Kyros Immo pour découvrir nos services et concrétiser votre projet immobilier avec sérénité !
Amaury TARDIER – Rédacteur en chef